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Histoire et Patrimoine Huveaune Merlançon Histoire et patrimoine des vallées de l'Huveaune et du Merlançon

Traditions : « Auriol », un prénom !

Traditions : « Auriol », un prénom !
Traditions : « Auriol », un prénom !

En Provence en général, et à Auriol en particulier, c'était la tradition : le maire, premier consul, était déclaré, au nom de la ville, parrain de baptême des triplés dont les parents connaissaient un extrême dénuement. De ce fait, les enfants portaient comme second ou troisième prénom celui d'Auriol. La décision, assez exceptionnelle, devait, pour être applicable, figurer dans les registres municipaux. Illustration ci-dessus :« Proposition sur trois enfans gemeaux et pour pourvoir a la nourrice d'un d'iceux :« ...qu'il faloit se presser parce qu'il y avoit a craindre lors que trois enfans naissoient...

La Lare, « montagne » auriolaise (1/3 : géologie)

La Lare, « montagne » auriolaise (1/3 : géologie)
La Lare, « montagne » auriolaise (1/3 : géologie)

La Lare, « montagne » auriolaise (1/3 : géologie) Le massif de la Lare ( près de 30 km2) domine au sud-est le site d'Auriol de son imposante croupe arrondie qui culmine à 846 m. Nous allons voir, dans les trois articles qui suivent, qu'il occupe une place importante, non seulement dans le paysage (géologie), mais aussi, par sa végétation (écologie), dans l'identité de la commune (histoire). Ci-contre : La Lare vue de La Michèle. (c) BC - Auriol-en-Provence tome i Géologie de la Lare La Lare constitue un vaste anticlinal (brachyanticlinal) limité au nord par la haute vallée de l'Huveaune, à l'ouest...

La Lare : une végétation remarquablement riche (2/3)

La Lare : une végétation remarquablement riche (2/3)
La Lare : une végétation remarquablement riche (2/3)

La Lare, « montagne » auriolaise (2/3 : écologie). Suite de l'article précédent. 2) La forêt de la Lare, une des plus accomplie de la région. La végétation de la Lare est remarquablement riche. La longue administration communale dont elle a bénéficié pendant plusieurs siècles, et que nous étudierons à l'article suivant, a contribué amplement à la sauvegarder. De plus, si elle a subi, hélas, quelques incendies dans le passé, les mesures récentes de protection contre ce fléau ne sont pas pour rien dans son bon état actuel. Les conditions offertes par la topographie du massif sont favorables à l'implantation...

La Lare : une forêt dont l'exploitation remonte au Moyen-âge (3/3)

La Lare : une forêt dont l'exploitation remonte au Moyen-âge (3/3)
La Lare : une forêt dont l'exploitation remonte au Moyen-âge (3/3)

La Lare, suite et fin des 2 articles précédents. 3) Le bois de la Lare : une forêt dont l'exploitation remonte au Moyen-âge. Les archives municipales conservent la preuve que la Communauté d'Auriol possède dès la première moitié du XVIe siècle, au moins en partie, des droits sur la forêt de la Lare. De nombreux actes confirment la nature communale de cette forêt. C'est un défens, c'est-à-dire un terrain frappé de l'interdiction d'y pratiquer des coupes ou d'y laisser paître des bestiaux. La mise en défens permet de lutter contre le déboisement. Le défens de la Lare est signalé pour la première...

6 octobre 1793 : Mitre-Roch FROMENT, prêtre, guillotiné

6 octobre 1793 : Mitre-Roch FROMENT, prêtre, guillotiné
6 octobre 1793 : Mitre-Roch FROMENT, prêtre, guillotiné

Mitre-Roch FROMENT, prêtre cordelier domicilié à Auriol, fut condamné à mort comme contre-révolutionnaire, par le tribunal révolutionnaire des Bouches-du-Rhône le 25 vendémiaire an 2. Il est guillotiné ce même 6 octobre 1793, à Marseille, place de la Liberté (aujourd'hui place de la Bourse). Voici quelques moments de sa vie publique auriolaise relevés dans les archives municipales d'Auriol. Le 9 janvier 1791, avec les autres prêtres du lieu, il avait prêté serment à la Constitution civile du Clergé, « en habit ecclésiastique ». « Sans y être obligé », comme il l'indiqua lui-même, il avait juré...

Traditions auriolaises : "le dernier voyage"

Traditions auriolaises : "le dernier voyage"
Traditions auriolaises : "le dernier voyage"

Cours du 4-Septembre, le drapeau tricolore du Cercle de l'Union des Arts a été mis en berne pour honorer un membre décédé. Tout le village va l'accompagner jusqu'au cimetière en empruntant l'allée bordée de bancs. Les temps changent. Depuis trois ans, à Auriol, les cloches sonnent à la volée à la fin des services funèbres. Précédemment, le glas accompagnait le défunt avant et après la cérémonie religieuse. Au début, la nouveauté étonna. Aujourd'hui, on a pris l'habitude. Il en va des traditions comme de la vie : certaines s'étiolent, disparaissent, quand d'autres voient le jour. Evocation du "dernier...

9 janvier 1791 : Prestation de serment à la Constitution civile du clergé d'Auriol

9 janvier 1791 : Prestation de serment à la Constitution civile du clergé d'Auriol
9 janvier 1791 : Prestation de serment à la Constitution civile du clergé d'Auriol

Le 2 novembre 1789, afin d'apporter une solution à la crise financière du pays, TALLEYRAND avait fait adopter par l'Assemblée Nationale constituante la nationalisation des biens du clergé . Les ecclésiastiques devenant des salariés de la nation, la question d'une réforme de l'Eglise se posa. La Constitution civile du clergé devait la régler. Le pape PIE VI tarda à se prononcer sur le décret ; aussi, le 20 novembre 1790, la Constituante exigea-t-elle de tous les prêtres le serment de fidélité (à la nation, au roi et à la loi) qui était requis de tous les fonctionnaires publics. A Auriol, cette cérémonie...

8 mai 1792 : elles ont osé crier « A la lanterne ! » (1/2)

8 mai 1792 : elles ont osé crier « A la lanterne ! » (1/2)
8 mai 1792 : elles ont osé crier « A la lanterne ! » (1/2)

8 mai 1792 : elles ont osé crier « A la lanterne ! » (1/2) Le 18 juin 1792, chez les Amis de la Constitution, rue Thubaneau, à Marseille, on entendit chanter victoire : « La Municipalité d'Auriol, grâce aux soins des Marseillais, marche aujourd'hui dans la voie du patriotisme » (1). Les Jacobins marseillais, des révolutionnaires purs et durs, pensaient avoir remis dans le droit chemin, et une fois pour toutes, les Auriolais et leur municipalité qui brillaient plus par la tiédeur et la pusillanimité de leurs convictions que par l'ardeur de leurs sentiments révolutionnaires. Le malentendu avait commencé...