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Histoire et Patrimoine Huveaune Merlançon Histoire et patrimoine des vallées de l'Huveaune et du Merlançon

roquevaire

1820. Roquevaire défend sa "possession" du canton

1820. Roquevaire défend sa "possession" du canton
1820. Roquevaire défend sa "possession" du canton

Chose promise, chose due : nous laissons la parole au conseil municipal de Roquevaire qui, en 1820, dans des conditions analogues à celles de 1848, les mêmes causes produisant les mêmes effets, ne manqua pas de contester avec force (et un soupçon de moquerie) les prétentions du conseil municipal d'Auriol qui souhaitait obtenir le titre de "chef-lieu de canton" pour sa ville. "L'an 1820, et le 6 février, après midi, en suite de la convocation faite par Mr le maire, en vertu de la lettre de Monsieur le comte, maître des requêtes, préfet de ce département, en date du 27 janvier dernier, le conseil...

1848. Citoyens, rendez-nous le canton !

1848. Citoyens, rendez-nous le canton !
1848. Citoyens, rendez-nous le canton !

Dans la compétition pour le siège du chef-lieu de canton, il y avait toujours eu, en moyenne vallée de l'Huveaune, deux communes à couteaux tirés : Roquevaire et Auriol. La première ayant constamment eu gain de cause, sa rivale pensa changer la donne avec une stratégie nouvelle. Elle allait proposer au Gouvernement de créer un nouveau canton formé de la seule commune d'Auriol qui, selon elle, réunissait toutes les conditions nécessaires pour prétendre à cette distinction. On s'appliqua à le démontrer. Que pensez-vous qu'il arriva ? Le jet d'eau, au premier plan ; à droite, le local du pont-bascule...

1819 -1822. Auriol vs Roquevaire : une foire en question

1819 -1822. Auriol vs Roquevaire : une foire en question
1819 -1822. Auriol vs Roquevaire : une foire en question

Escarmouches fâcheuses en vallées de l'Huveaune & du Merlançon. Trouver un accord sur l'établissement d'une nouvelle foire à Roquevaire prit du temps, la demande des Roquevairois étant jugée inacceptable par des Auriolais convaincus de leur bon droit. Non sans raisons, sans doute. Quoi qu'il en soit, voici l'occasion d'appréhender les à-côtés d'escarmouches fâcheuses avec, toujours en second plan, des arrière-pensées plus ou moins avouables. Les jours de foire indiqués pour Auriol (14 septembre et 28 octobre) correspondent à la réalité. Quant à la foire de la St-Joseph, demandée en 1843, pour le...

En préparation (PH_16)

En préparation (PH_16)
En préparation (PH_16)

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1739. L'instruction publique d'Ancien Régime : la révolte des édiles (AsAR_24)

1739. L'instruction publique d'Ancien Régime : la révolte des édiles (AsAR_24)
1739. L'instruction publique d'Ancien Régime : la révolte des édiles (AsAR_24)

Sous l'Ancien Régime, villes et villages de Provence ont des maîtres d'école. "Afin que la jeunesse du lieu ne demeure sans instruction", la classe est parfois gratuite. Elle demeure cependant étroitement contrôlée par l'autorité épiscopale. Bien que rétribués par la communauté, les "régents des écoles" doivent impérativement être présentés à l'Évêque du diocèse qui les "approuve". "Les consuls d'Auriol oublièrent parfois ce détail", rappelle Marcel GUIGOU. Convoqués en 1739 à Roquevaire par Monseigneur de BELSUNCE, les maîtres s'en souvinrent à leurs dépens. Le 15 novembre 1739, "à l'occasion...

Roquevaire An VI : question pour un blogeur.

Bonsoir, quels "crimes" avait donc commis Roquevaire pour qu'en l'an 6 la ville soit "en état de siège" ? Où pourrai-je trouver des renseignements, car je n'habite plus dans le 13 ! merci, selma cayol (Vous pouvez abonder cette réponse en ajoutant un commentaire : lien en bas à droite de l'article) L'an VI du calendrier républicain commence le 22 septembre 1797 et s'achève au 21 septembre 1798 du calendrier grégorien. Nous sommes sous le Directoire et, à Roquevaire, le premier magistrat du village (le "maire") est François JAUBERT. On l'appelait alors le "Président de l'administration municipale"....

30 mars 1789 : Roquevaire se prépare au pire

30 mars 1789 : Roquevaire se prépare au pire
30 mars 1789 : Roquevaire se prépare au pire

A Roquevaire, le conseil général de la communauté est réuni en urgence le 30 mars 1789. Suite à l'assemblée électorale préparatoire aux Etats généraux, il s'agit désormais de protéger la population contre les menaces venues de l'extérieur et, surtout, contre celles qui pourraient naître ici même. "L'an mil sept cent quatre vingt neuf le trente mars avant midy, dans l'hôtel de ville de ce lieu de Rocquevaire, à cris publics et son de trompe et par l'organe de Laurent Long, vallet de ville de ce lieu, a été assemblé le conseil général de la communauté composé de conseillers ordinaires et de tous...

Le cahier de doléances de Roquevaire (AsAR_02)

Le cahier de doléances de Roquevaire (AsAR_02)
Le cahier de doléances de Roquevaire (AsAR_02)

Depuis 1788, les caisses de l'Etat sont vides. Pour combler le déficit, Louis XVI a décidé de convoquer les Etats généraux du royaume pour, dit-il, Nous aider à surmonter les difficultés où Nous Nous trouvons, pour Nous faire connaître les souhaits et les doléances de nos peuples, de manière que, par une mutuelle confiance et par un amour réciproque entre le souverain et ses sujets, il soit apporté le plus promptement possible un remède efficace aux maux de l'Etat, et que les abus de tous genres soient réformés par de bons et solides moyens... » Marcel GUIGOU nous rappelle les faits. Ci-dessus,...

10 août 1792 : à l'assaut des Tuileries, la lettre de J-B SICARD (part. 2 / 2)

10 août 1792 : à l'assaut des Tuileries, la lettre de J-B SICARD (part. 2 / 2)
10 août 1792 : à l'assaut des Tuileries, la lettre de J-B SICARD (part. 2 / 2)

Marcel GUIGOU achève dans cet article la relation de l'assaut du château royal des Tuileries auquel participèrent deux Auriolais et deux Roquevairois, au sein du bataillon des Fédérés marseillais. Le 25 août 1792, Jean-Baptiste SICARD écrit aux officiers municipaux d'Auriol. Comme les volontaires de la vallée de l'Huveaune s'y sont engagés, il vient rendre compte du résultat de leur voyage à Paris. Le contenu et le ton de sa lettre – tout à la fois impertinents et soumis – étonnent. La première partie de cet article est ici. Ill : « je vous préviens que deux de nos camarades se sont joint aux marseillois...

10 août 1792 : à l'assaut des Tuileries (partie 1 / 2)

10 août 1792 : à l'assaut des Tuileries (partie 1 / 2)
10 août 1792 : à l'assaut des Tuileries (partie 1 / 2)

La glorieuse épopée du bataillon des Marseillais "monté" à Paris pour défendre la Liberté est dans toutes les mémoires. Deux Auriolais participèrent le 10 août 1792 à l'assaut du palais royal des Tuileries. Si l'on ignore dans quelles conditions s'effectua leur enrôlement, rien n'empêche de découvrir le récit de cette aventure que nous livre Marcel GUIGOU. La seconde partie de cet article est ici. Le 2 juillet 1792, l'Assemblée nationale est "instruite qu'un grand nombre de gardes nationaux des différents départements de l'empire, jaloux de concourir au maintien de la Constitution et à la défense...

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