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Histoire et Patrimoine Huveaune Merlançon Histoire et patrimoine des vallées de l'Huveaune et du Merlançon

1728 à Peypin : mais où se trouvait donc le château d'illustre seigneur Puget Cabassole du Réal Barbantane ? (AsAR_28)

1728 à Peypin : mais où se trouvait donc le château d'illustre seigneur Puget Cabassole du Réal Barbantane ? (AsAR_28)
1728 à Peypin : mais où se trouvait donc le château d'illustre seigneur Puget Cabassole du Réal Barbantane ? (AsAR_28)

Illustration : Ce montage est constitué de la juxtaposition des plans cadastraux de 1830 et 1933 ; ils sont séparés l'un de l'autre par l'ancien chemin, toujours existant, colorié en vert, qui conduisait autrefois de Peypin à La Destrousse. Dans la partie inférieure gauche (1933), apparaît (couleur orange) le "chemin départemental N°7 de Luynes à La Destrousse". A l'ouest, c'est-à-dire à gauche, le grand virage de l'ancienne carrière a dû être rogné par manque de place. La route départementale traversait pratiquement en son milieu le quartier des Pégoulières ; elle passait aussi dans le hameau...

1706 à Peypin : le seigneur et les pégouliers renouvellent leur contrat (AsAR_27)

1706 à Peypin : le seigneur et les pégouliers renouvellent leur contrat (AsAR_27)
1706 à Peypin : le seigneur et les pégouliers renouvellent leur contrat (AsAR_27)

Cette belle carte postale du début du siècle dernier permettra de dissiper un éventuel malentendu. Elle représente le Cours de Peypin, aujourd'hui "Place Louis JULIEN". L'église, qui domine les maisons du village, est située au pied des vestiges du "Castelas", l'ancien château seigneurial (voyez Auriol-en-Provence, tome II ; l'église a dû être bâtie sur les reliefs de la chapelle castrale d'origine). Contrairement à ce que l'on pourrait penser, le Castelas, détruit en 1592 et jamais reconstruit, n'est en aucune façon le "château" que les Puget de Barbentane habitaient en 1706. Txt MG ; CP collection...

1702 à Peypin : Dame Louise vend ses bois aux pégouliers de Cuges-les-Pins (AsAR_26)

1702 à Peypin : Dame Louise vend ses bois aux pégouliers de Cuges-les-Pins (AsAR_26)
1702 à Peypin : Dame Louise vend ses bois aux pégouliers de Cuges-les-Pins (AsAR_26)

Marcel GUIGOU présente, dans cet article en trois parties, un éclairage de l'activité économique sous l'Ancien Régime, à Peypin. Le seigneur des lieux est une femme. La Dame de Podium Pini cède l'exploitation de ses pins aux pégouliers de Cuges... les-Pins, moyennant contreparties. Une convention en bonne due forme est établie. Que la pégoule pègue ! Illustration : le quartier et le hameau des Pégoulières vus de l'ancienne carrière. On distingue très bien la route qui descend vers La Destrousse (dénommée route d'Auriol) et, sur la gauche, la même route qui monte vers le village de Peypin. Les pégoulières...

1739. Instruction publique d'Ancien Régime : la lettre de l'Évêque de Marseille (AsAR_25)

1739. Instruction publique d'Ancien Régime : la lettre de l'Évêque de Marseille (AsAR_25)
1739. Instruction publique d'Ancien Régime : la lettre de l'Évêque de Marseille (AsAR_25)

Le 18 octobre 1739, Monseigneur de BELSUNCE, Évêque de Marseille, écrivait aux consuls d'Auriol pour stigmatiser leur mauvaise conduite et les remettre dans le droit chemin. Sa lettre de "recadrage", qui constitue un geste politique fort, utilise les procédés de la rhétorique. Elle montre, d'une part, la main ferme de l'Épiscopat sur les édiles locaux et, d'autre part, la prééminence des principes de vassalité sur les libertés publiques, l'Évêque étant Seigneur d'Auriol. Combien de temps cette soumission du tiers-état durerait-elle encore... ? "Seroit il vrai, Messieurs, que par une délibération...

1739. L'instruction publique d'Ancien Régime : la révolte des édiles (AsAR_24)

1739. L'instruction publique d'Ancien Régime : la révolte des édiles (AsAR_24)
1739. L'instruction publique d'Ancien Régime : la révolte des édiles (AsAR_24)

Sous l'Ancien Régime, villes et villages de Provence ont des maîtres d'école. "Afin que la jeunesse du lieu ne demeure sans instruction", la classe est parfois gratuite. Elle demeure cependant étroitement contrôlée par l'autorité épiscopale. Bien que rétribués par la communauté, les "régents des écoles" doivent impérativement être présentés à l'Évêque du diocèse qui les "approuve". "Les consuls d'Auriol oublièrent parfois ce détail", rappelle Marcel GUIGOU. Convoqués en 1739 à Roquevaire par Monseigneur de BELSUNCE, les maîtres s'en souvinrent à leurs dépens. Le 15 novembre 1739, "à l'occasion...

1728 : une mise à l'encan exceptionnelle (AsAR_09)

1728 : une mise à l'encan exceptionnelle (AsAR_09)
1728 : une mise à l'encan exceptionnelle (AsAR_09)

Difficiles lendemains de peste en ces années 1721-1728 ! Par bonheur, dans les périodes cruciales, la forêt de la Lare représente une aubaine pour les consuls auriolais : c'est leur mine d'or du Pérou. Ainsi, la mise aux enchères au plus offrant d'un secteur du bois communal permettra non seulement de solder les créances qui arrivent à échéance mais, peut-être aussi, et si tout se passe bien, de régler quelques problèmes de trésorerie du moment. Suivons Marcel GUIGOU pas à pas pour découvrir le processus d'une mise à l'encan sous l'Ancien-Régime à Auriol (13). Vu du rocher « Le Dugou », le Vieil...

1765 : l'élargissement du Grand Chemin d'Auriol, sortie de crise ! (AsAR_23)

1765 : l'élargissement du Grand Chemin d'Auriol, sortie de crise ! (AsAR_23)
1765 : l'élargissement du Grand Chemin d'Auriol, sortie de crise ! (AsAR_23)

Suite et fin de la saga de l'élargissement du Grand Chemin d'Auriol sous l'Ancien-Régime. Comme le dit un vieux proverbe provençal "Un bon acoumoudamen vau miès qu'un marrit proucès". Au mois de février 1762, la communauté d'Auriol demanda au "Sieur Nicolas Azard, ingénieur résidant au lieu de Saint-Zacharie, de faire trois plans figurés de l'entrée de ce lieu au levant pour servir contre le devis fait par MM. les Procureurs du Pays" (1) . On pensa que l'affaire serait longue et difficile. La maison dont Madame la Marquise d'OLLIERES avait hérité de son oncle Messire Nicolas d'HERMITTE, seigneur...

1762 : l'élargissement du Grand Chemin, la crise dure... (AsAR_22)

1762 : l'élargissement du Grand Chemin, la crise dure... (AsAR_22)
1762 : l'élargissement du Grand Chemin, la crise dure... (AsAR_22)

Entre la Communauté d'Auriol et la Marquise d'Ollières la crise promettait de durer. Ce fut le cas. Après la première alerte du 31 mars, un nouvel élément était venu changer la donne. Le 27 octobre 1761, les consuls d'Auriol apprirent officiellement qu'étaient prévus le surbaissement et l'élargissement du seul pont d'Auriol, le pont Notre-Dame appelé aussi pont de l'Hôpital. Comme de bien entendu, l'alignement de la propriété de la Marquise se plaçait dans ce cadre très précis. Pourquoi, alors, ne l'avoir pas indiqué auparavant ? Le Pont Notre-Dame dit aussi pont de l'Hôpital fut surbaissé et élargi...

1761 : l'élargissement du Grand Chemin (AsAR_21)

1761 : l'élargissement du Grand Chemin (AsAR_21)
1761 : l'élargissement du Grand Chemin (AsAR_21)

En 1762, l'alignement d'un bûcher et l'expropriation de quelques arpents de terre mirent le feu aux relations existant entre la communauté d'Auriol et Madame la Marquise d'OLLIERES. (1) La porte Saint-Sébastien de l'église paroissiale vue de la rue Marius-Pascau. Ph MG. Le 31 mars 1761, Monsieur de MORICAUD « l'un des Messieurs (sic) les Procureurs du Pays étant en dépêche avec le sieur Vallon, ingénieur du Pays, il fut déterminé en présence des Consuls (...) de rendre plus facile l'entrée de ce lieu formée par un arc en pierre de taille du côté du levant ». Le but poursuivi était de « donner au...